Martin & Galiano Découverte Pascal Robaglia : Ce que j’ai appris en dirigeant une galerie d’art

Pascal Robaglia : Ce que j’ai appris en dirigeant une galerie d’art

Pascal Robaglia : Ce que j’ai appris en dirigeant une galerie d’art post thumbnail image

Je vous propose aujourd’hui de découvrir le galeriste parisien qui Pascal Robaglia qui a déclaré : « Le fait d’être propriétaire d’une galerie a été gratifiant, excitant et stimulant que cela a comblé mon désir de créativité comme jamais auparavant. J’aimais utiliser mon temps, mon énergie et mes ressources pour promouvoir l’art et les artistes. Cependant, j’ai appris qu’il est très difficile de faire de l’argent dans le domaine de l’art. La plupart des gens qui sont venus dans ma galerie étaient émerveillés par le contenu exposé, mais le pourcentage d’acheteurs d’œuvres d’art était très faible. »

En effet, non seulement les acheteurs doivent trouver une pièce qu’ils aiment, mais il faut aussi qu’elle ait la bonne taille et les bonnes dimensions et, surtout, qu’ils aient un endroit pour la mettre. Et les acheteurs d’art achètent beaucoup d’art – ce qui n’est pas le cas la plupart du temps. Si toi aussi tu veux essayer, il faudra toucher un plus grand nombre de personnes en commercialisant ton entreprise.

découverte galerie art

Faire du marketing pour vendre

Il faudra que tu dépenses de l’argent en publicité et que tu utilises beaucoup de temps pour te faire une place dans la communauté. Assister à des événements, rencontrer des gens et devenir un professionnel de l’art bien connu et apprécié. Les coûts opérationnels continus sont énormes et si tu as des employés, les coûts montent en flèche. Les foires d’art sont en train de devenir une norme de l’industrie pour atteindre les collectionneurs de nos jours et les frais ne sont pas à portée de nombreuses galeries. Il m’a donc été très difficile de survivre et j’ai beaucoup de respect et d’admiration pour ceux qui le font.

Les propriétaires de galeries exploitent une entreprise et ils ont besoin d’œuvres d’art qui se vendent pour rester viables ajoute Pascal Robaglia en souriant. Donc, s’ils aiment le travail d’un artiste, qu’il s’intègre bien à leur liste et qu’ils pensent qu’il se vendra, ils le voudront dans leur galerie.

Les critères du choix des artistes

S’ils aiment le travail, les galeristes voudront des artistes professionnels, qui créent et apprennent constamment et qui ont une vision claire. Ils veulent aussi un artiste qui ait plusieurs œuvres prêtes à être expédiées qui font partie d’un ensemble cohérent d’œuvres qui représente qui est l’artiste.

En tant que galeriste, reprend Pascal Robaglia, ce sont les types d’artistes que j’ai choisis, et je les ai généralement trouvés parce qu’ils montraient leurs œuvres et qu’il m’était possible de les trouver. Se faire remarquer par le propriétaire d’une galerie exige que vous cherchiez autant d’occasions que possible d’obtenir votre travail.

N’oublie jamais que l’environnement et le contexte dans lequel ton art est présenté affectera la perception des gens. Chaque artiste doit décider ce que cela signifie pour lui-même, mais s’il ne se sent pas bien et que tu ne penses pas qu’il met ton travail sous son meilleur jour, ne le fais pas. Il est absolument crucial d’avoir une présence numérique avec un bon site web et des réseaux sociaux (Facebook, Twitter, Instagram, etc.) actifs. Tu devras te promouvoir de cette façon – ce sont des outils inestimables et ils créent une perception.

Je dois ajouter, conclue Pascal Robaglia que même si les galeries peuvent générer des ventes, je suis incroyablement inspiré par des artistes qui sont capables de bâtir leur entreprise par eux-mêmes. J’ai une bonne amie qui peint depuis plus de 12 ans. Elle a été approchée par plusieurs galeries, mais a choisi de continuer à faire ses propres choses. Elle fixe ses prix, elle offre des réductions quand cela a du sens, choisit certains magasins de design/décoration qui contiennent quelques pièces et travaille avec un consultant en art qui la représente auprès des collectionneurs et des designers. La plupart du temps, elle empoche 100 % de ses ventes et son atelier lui rapporte plus de 100 000 € chaque année.

Un autre était en fait avec une grande galerie en ligne pendant un an et son travail a été présenté sur un site qui a des enchères d’art en ligne quotidiennes. Je ne l’ai pas trouvé efficace pour mon travail. Les achats en ligne sont une entreprise énorme, mais je doute de sa validité pour la vente d’œuvres d’art originales. Pour des œuvres ou des reproductions moins chères, absolument. Mais si tu vends une œuvre d’art à 1 000 € ou 5 000 €, (à moins que l’acheteur ne connaisse déjà l’artiste ou qu’il fasse vraiment confiance au conservateur), ça ne sera pas en ligne que l’acheteur la prendra.

Je connais quelques galeries qui ont choisi de ne pas avoir d’espace physique et de dépenser plutôt leur argent pour des foires d’art et de travailler directement avec des designers et des consultants en art, et le volet en ligne est idéal pour faire la promotions d’événements ».

Aller plus loin