Nouvelle expérience pour moi et mes enfants. En vacances chez mon frère cet été dans le sud Ouest, j’ai découvert une activité que je ne connaissais pas. Enfin, si bien sûr, j’avais déjà aperçu des personnes le pratiquer sur les lacs ou sur des plans d’eaux calmes. Mais je n’avais pas encore connu l’expérience de monter sur un paddle. Sur l’eau. Pour du vrai.
Alors voici pour toi mon cher lecteur, ma chère lectrice, voici quelques-unes de mes impressions.
Les débuts de Martine sur un paddle.
Franchement, on pourrait nommer mes débuts comme les célèbres bouquins : « Martine est à l’eau ! » ou « Martine prend son bain ! » ou encore « Martine apprends à nager ! ». Comme tu le sais, j’adore l’auto dérision.
Comme tu t’en doutes après ces jolis titres, je suis tombée. Et plusieurs fois. Ce n’est pas si évident et pourtant, je suis plutôt sportive. Mais l’eau, c’est pas mon élément préféré. J’ai encore trouvé un nouvel axe de progression, l’équilibre. Et je vais t’expliquer plus loin comment remonter sur un paddle quand on débute.
Mais, après un petit moment, j’ai repris confiance. J’ai évacué ma peur (légère, mais peur quand même) de l’eau. Puis, je suis remonté sur ma planche de paddle board et j’ai trouvé un semblant d’équilibre sur les genoux. Et là, la découverte s’est ouverte à moi. Naturellement, paisiblement, j’ai fini par me lever tant l’environnement m’amener délicatement à le faire.
Le spot de ma découverte du paddle.
Je vais utiliser ces prochaines lignes pour vous décrire le lieu, très charmant, dans lequel j’ai eu la chance, le privilège, de monter sur un paddle gonflable. J’ai voyagé. Vraiment, au cœur de la Landes. A seulement 40 minutes de Mont-de-Marsan. Je me suis senti comme en Amazonie, non pas parce qu’il y avait des incendies, mais pour la beauté du lieu.
Les odeurs sont en décalage avec la vision que m’a offert la Leyre et son décor tropical. Un spot enchanteur et coupé du monde. Pour le coup, la Leyre est vraiment coupée du monde, il n’y a pas d’habitations sur les berges du fleuve et l’on entend aucun bruit « familier » de notre civilisation ultra urbaine. On respire l’air frais et les pins des Landes. Un plaisir qui décuple la découverte du paddle. Une véritable communion avec la nature sauvage.
La demi-journée est passée très rapidement. Trop peut-être. Cette balade sur mon embarcation « higt-tech » m’a permis de me ressourcer et de découvrir autre chose que le classique et traditionnel canoë kayak tout en étant plus accessible que le surf.
L’équipement embarqué pour ma petite virée en paddle.
Mon frère est un habitué des sports de glisse. Il m’a vivement conseillé de parcourir un site dédié au paddle, je te propose à mon tour de lire ce dossier. Ce site donne des tips sympa et clair pour débuter et pour s’équiper.
J’ai eu droit à un paddle gonflable pour commencer. Un modèle d’Aqua Marina de mémoire. C’est assez incroyable de voir la rigidité que peut atteindre un petit matelas. Malgré les renseignements que j’avais récupérés sur le site et les conseils avisés de mon frère, je n’étais pas rassurée. Comme je te l’ai dit plus haut, je manque d’aisance dès qu’il s’agit du milieu aquatique.
L’équipement est léger et confortable. Une pompe électrique permet de gonfler le paddle rapidement. Une pagaie en carbone, elle permet simplement d’avancer sur l’eau. Je n’avais pas de combinaison puisqu’il faisait suffisamment chaud. Juste un gilet de sauvetage et une bonne paire de basket. Un sac avec une bouteille d’eau et quelques fruits secs. Les affaires sont placées sur l’avant du paddle de mon frère, dans une petite boite étanche, et installées dans le filet prévu à cet effet.
Comme tout est démontable, c’est assez pratique en fin de parcours. Cela prend un peu de temps pour le séchage, cependant avec le grand soleil qu’on a eu, le tout était sec en 20 minutes. On a remis les sacs sur le dos pour remonter jusqu’à la route où ma belle-sœur étaient venu nous récupérer.
Se balader sur une rivière coupée du monde a été une découverte sensationnelle et émotionnelle très forte. La sensation de glisse est agréable et j’ai eu droit à ma montée d’adrénaline lorsqu’on a croisé un serpent dans l’eau. L’Amazonie, je vous l’ai dit.
Mon petit + : comment remonter sur un paddle ?
Quand on fait du stand up paddle, c’est à dire qu’on souhaite se mettre debout sur son paddle. Il arrive qu’on chute dans l’eau. Lorsqu’on a pied, c’est plutôt simple de remonter sur un paddle. Mais lorsqu’on est en train de nager, qu’il y a un peu de courant et de l’eau sur le visage, c’est différent.
Voici comment je m’y suis prise :
- je me suis mise en mode « no panic »
- j’ai attrapé la poignée centrale (aussi nommée poignée de transport en général)
- j’envoyais une première jambe sur le matelas
- j’ai tiré très fort sur le bras et mon corps remontait ainsi sur le paddle
- Après, je me mettais sur les genoux pour me remettre de mes émotions
N’oublie surtout pas de prendre une bouteille d’eau, c’est très important. L’effort est intense. L’énergie dépensée est forte. L’hydratation est la clé d’une sortie réussie en paddle. N’hésite pas à relire quelques règles de base sur l’hydratation lorsqu’on fait des efforts
Contrairement au surf ou au kitesurf, le paddle sur un plan d’eau calme ne demande pas d’avoir une haute maitrise des vagues. Et même si c’est un plus, être accompagné par une école de surf ou un moniteur dédié n’est pas forcément nécessaire pour faire du paddle.
En résumé, si tu souhaites faire du sport nature et que tu es dans les Landes. Va jeter un œil du côté de la Leyre. Il y a de nombreux loueurs de matériel dans la région et tu ne devrais pas avoir trop de mal à t’équiper.
Cette découverte m’a aussi donné une idée, je pense que cela pourrait être une belle surprise pour réaliser une journée d’enterrement de vie de garçon ou de jeune fille. C’est original, naturel et amusant. Qu’est ce que tu en penses ?